Sophie Bouillon était l'invitée du 28 Minutes d'Arte ce mardi 9 juin à l'occasion de la sortie de son livre "Elles. Les prostituées et nous". Interrogée par Elisabeth Quin, Arnaud Leparmentier et Nadia Daam, elle a notamment expliqué combien il est difficile de sortir de la prostitution, qui agit comme une drogue, sur les femmes comme sur les clients. 

Dans son numéro de mai-juin, Le Passe Muraille, la revue du Genepi, l'association des étudiants intervenant en prison, fait un dossier sur "le parcours du combattant d'un sortant de prison". Tom Deschamps, le délégué général Ile-de-France écrit :

"Ce livre est plus qu'un projet journalistique. Il est construit comme une enquête politique qui aura réussi à faire changer à son échelle -du moins nous l'espérons- le regard de la société civile sur la semi-liberté, et d'en démontrer les contraintes, pas toujours évidentes, pour les néophytes des questions carcérales".

RDV le jeudi 11 juin pour le lancement du livre de Sophie Bouillon, Elles. Les prostituées et nous. À partir de 19h au Café de la Presse, 36 boulevard de la Bastille, 75012.

Rencontre, dédicace et débat. En présence de :

Laurence Cohen, sénatrice CRC du Val-de-Marne Dr Jean-François Corty, directeur des opérations France de Médecins du Monde Jean-Marie Blanchard, ex-client de prostituées et militant abolitionniste.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Un extrait de L'homme qui se souvient de tout est publié sur le site Rue89.

"Nous avons oublié comment ne pas oublier.

Il y a plusieurs milliers d’années, les savants utilisaient les mêmes techniques de mémorisation que les mnémonistes au championnat du monde ; et dans la Rome ancienne, les sénateurs préparant un discours se promenaient dans la ville en associant les informations aux colonnes et bâtiments présents sur leur chemin. Une bonne mémoire était précieuse. Elle apportait de l’autorité, elle était une promesse de succès.

Mais avec le développement de l’alphabet a commencé un long processus, qui s’est encore amplifié...

Le plateau médias de la Gaîté Lyrique a accueilli une conférence autour de L’homme qui se souvient de tout. A revoir ici :

Grâce à Marie Louise Albers, nous avons pu interviewer l'un des auteurs du livre, Jesper Gaarskjær et son personnage principal, Mark. 

Sébastien Martinez, athlète de la mémoire et auteur de la préface, a montré au public qu'on est tous capable de mémoriser bien plus qu'on ne le pense. Françoise-Marie Thuillier, organisatrice du championnat de France de la mémoire, nous a présenté Tony Buzan, le fondateur de cette discipline, et l'entraînement des athlètes. Le Dr Stéphane Epelbaum, neurologue à l’Institut de...

Le "paradoxe" des femmes voilées est souligné par Mediapart, qui fait du livre de Faïza Zerouala "Des voix derrière le voile" son essai de la semaine :

"elles cherchent à signifier leur attachement à Dieu en se protégeant des regards, mais elles produisent l'effet inverse sur la société. Leur foulard, perçu comme un signe religieux « ostensible », selon le jargon législatif, leur donne une visibilité accrue. L'attention portée sur elles n'est pas bienveillante : elles suscitent plus fréquemment l'hostilité que l'empathie."

"Un livre édifiant sur une reconstruction douloureuse", écrit Margaux Carpentier, dans Les Inrocks, au sujet du livre de Camille Polloni.

"85 000 personnes sortent de prison par an. Seulement 20 % d’entre eux ont bénéficié d’un aménagement de peine. Bracelet électronique, semi-liberté, conditionnelle… Ces mots résonnent comme une chance mais la rééducation à la liberté devient souvent un combat. Le sortant intériorise le fardeau de l’éternel fautif et doit réapprendre à vivre. Dans La Lente Evasion, Camille Polloni, journaliste à Rue89 (et ex-Inrocks), accompagne Alain sur le chemin de la liberté."

"En ces temps de "jupes trop  longues", il faut lire l'enquête de Faïza Zerouala", estime Denis Sieffert,  directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Politis : "Rien ne colle avec l'image de la femme soumise au mâle musulman".

Des voix derrière le voile de Faïza Zerouala est le "livre du jour" du quotidien Le Monde (édition du 28 avril). La journaliste Sylvia Zappi a jugée "troublante la lecture de cet essai quand on est pétri de culture laïque" :

"En regardant là où on ne regarde pas et en écoutant ces femmes raconter leurs décisions, doutes et réactions auxquelles elles ont été confrontées, on se dit que la société a raté un train."

A lire dans l'édition abonnés du quotidien.  

Adrienne Charmet-Alix, coordinatrice des campagnes de la Quadrature du Net, a livré sa vision de l'évolution d'Internet : Comment était-ce au début ? Comment est-on tombé dans un empire de la surveillance ? Et comment "dégoogliser" Internet ?

http://gaite-lyrique.net/the-united-states-of-google