Le Coureur et son ombre, d'Olivier Haralambon, salué par la critique

L'auteur du Coureur et son ombre, Olivier Haralambon, était l'invité du journal de TV5 Monde samedi 13 mai. L'interview est à revoir ici :

Autres extraits de la revue de presse de ce livre :

« Un des plus beaux livres français de ces dernières années. De ces textes dont on lit deux fois chaque phrase pour renouveler le miracle. » Eric Naulleau

Le « coup de coeur intense » de François Angelier, sur France Culture, qui situe le livre "entre Jankélévitch et Blondin". Une poétique de l'effort cycliste, à réécouter ici :

« Olivier Haralambon célèbre la poétique du bitume à travers son expérience du cyclisme. À cette phrase, je sens déjà vos yeux se lever au ciel. Peut-être êtes-vous de celles-zé-ceux qui ne voient dans le Tour de France qu'un spectacle désuet et ennuyeux. Et c'est votre droit, je ne vous en voudrai pas. Mais ouvrez tout de même ce livre. Lisez-le. Appréciez comme il se doit cet éloge de la liberté et de la solitude, de l'obstination et de la douleur. De cet art de vivre qui déguise le forçat en danseur. » Julien Bisson, Lire.

« Tout l’empire du cyclisme tient dans le cadre étroit de 142 pages. Ici pas de tradition, pas d’exploits, mais du verglas, des feuilles mortes, des hivers noirs. De tous les livres lus sur le 53 X 12, le seul qui plonge le lecteur comme une gueuse dans les profondeurs de la reconnaissance de la mémoire de l’enfant que fut l’auteur, cycliste, journaliste et assurément grand écrivain. Haralambon ne fait pas aimer le vélo, il le fait comprendre et alors tout s’éclaire. Un coup de foudre littéraire et en demeure frappé. Saluons bien bas l’interprète supérieur d’une langue que nous possédions qu’en partie, nous les accrédités-discrédités de l’asphalte brûlant. »  Jean-Louis Le Touzet

« Le Coureur et son ombre est le premier ouvrage qui rende compte magistralement des perceptions intimes du champion - cet homme perdu et exaucé selon la grâce et la disgrâce des éléments. Olivier Haralambon est un fin prosateur et un fin vitessier, les deux mêlés, un écrivain charnel et un cycliste pensif. Il dit la conversion de la douleur en légèreté, comment une ascèse positive embrase l’esprit autant que le corps dans ce procès en dépassement qu’est la pratique de ce sport d’enfer. Ce livre est un surgissement magnifique, saisissant (...) un exercice divagant et pointilleux, une confession philosophique, le script d’une expérience passionnelle qui émeut parfois jusqu’aux larmes. » Philippe Bordas

« Enfin quelqu’un qui parle du vélo comme objet érotique. » Stéphane Deschamps, Les Inrocks.

« Dans cet essai remarquablement exigeant, les mots sont pesés, choisis et préparés comme un menu d’avant-course. Aussi, dès le départ, non seulement on lit ligne après ligne comme on se remémore filer les marques au sol des bords de route, mais on superpose à celles de l’auteur ses propres images panoramiques de paysages défilant, ses propres références. Des premiers instants de liberté en équilibre sur deux roues à la vanité de héros trompe-la-mort, ce livre n’emprunte rien aux poncifs du genre, sinon pour les explorer jusqu’à l’os qui coince. » Olivier Villepreux, Contre-pied, le sport où on ne l'attend pas.

« Lire Le coureur et son ombre, lentement et voir les paragraphes se déplier, délicatement. Un grand texte. Sans folklore. Jamais peut-être le cyclisme n'aura produit pensée si intime, si proprement singulière et pudique, tout à la fois. » François Paoletti, Ecrire le sport.


par sophie | 14 mai 2017

Le Coureur et son ombre, d’Olivier Haralambon, salué par la critique

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