Sibylle Grimbert - Au pays des Pnines

Au pays des Pnines
“Peut-être que pour nous tous, parfois, la vie avance comme le paysage par la fenêtre d’un train.”

Au pays des Pnines

-
160 pages
Publié le 18 septembre 2025

Ce livre est disponible en librairie au prix de 13.90 €

ISBN papier : 9782850612763

Acheter le livre en numérique au prix de 9.99 €:

.epub / .mobi
Au pays des Pnines

Au pays des Pnines

Sibylle Grimbert
epub / mobi
Téléchargements

Vous pouvez acheter des livres en format epub ou mobi sur notre site. C'est aussi une manière de soutenir notre développement.

×
lecture en ligne
Au pays des Pnines

Au pays des Pnines

Sibylle Grimbert
premierparallele.fr
Lecture en ligne

Vous pouvez lire nos livres directement sur écran, sur notre site. C'est aussi une manière de soutenir notre développement.

×
ISBN numérique : 9782850612770

Nos livres numériques sont disponibles dans tous les formats.

Nous vous les proposons sans DRM, c'est-à-dire que vous pouvez les lire sur autant de supports que vous le souhaitez si vous les achetez directement sur notre site.

Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas les diffuser sans autorisation.

Acheter nos livres sur notre site

Vous pouvez acheter nos livres directement sur notre site, sous deux formats :

 Lire en ligne (sur l'écran de votre ordinateur)
Vous pouvez lire en ligne (« en streaming ») en vous créant un compte à la rubrique « se connecter » : vous retrouverez votre bibliothèque personnelle chaque fois que vous vous connecterez sur Premier Parallèle.

 Télécharger nos livres numériques (lisibles sur tous les supports)
En cliquant sur .epub / .mobi, vous pouvez télécharger directement nos livres (.mobi si vous avez une Kindle, .epub pour tout autre support) et les lire sur votre liseuse, votre tablette ou votre téléphone. Vous pouvez également les lire sur un ordinateur en téléchargeant Calibre ou Adobe Digital Edition.

Acheter nos livres numériques dans une librairie en ligne

Vous pouvez acheter nos livres sur les librairies en ligne pour les télécharger directement sur votre tablette, votre liseuse ou votre téléphone :

  • Vous possédez une Kobo : vous pouvez télécharger nos livres sur le site de Kobo ou de la Fnac.
  • Vous possédez un iPad ou un iPhone : vous pouvez télécharger nos livres sur iTunes
  • Vous possédez un Kindle : vous pouvez télécharger nos livres sur Amazon.
  • Vous possédez un terminal Samsung : GooglePlay a ce qu'il vous faut.
  • Vous possédez tout autre terminal de lecture : rendez-vous sur epagine.fr

Des questions ?

Vous trouvez tout cela compliqué? Ecrivez-nous, nous vous répondrons très vite.

×

Pnine, c’est le professeur d’université russe qui donne son nom au roman de Nabokov publié en 1957. Exilé aux États-Unis, il ne « marche pas au même rythme que la vie ». Confronté à l’entêtement des objets, à « la vie indépendante des portes, des marches d’escalier, de tout ce qui est inerte et pourtant s’anime, sans méchanceté », il avance sur un sol qui semble toujours se dérober sous ses pas. 
Imaginez un pays peuplé de Pnines. Un pays où rien n’est tout à fait à sa place, où ce que l’on dit a un sens juste un peu différent, où les choses n’en font qu’à leur tête. Sibylle Grimbert, qui connaît bien ce pays et ses mœurs pour y avoir en quelque sorte grandi, en a ici rédigé le guide. Ce faisant, elle raconte l’amitié d’une vie. 

Collection “La vie rêvée des personnages”

Nous sommes des êtres de fiction, écrivait Paul Veyne. Nous cheminons avec des amis, des rivaux ou des doubles qui existent sans exister. 
« La vie rêvée des personnages » propose de traverser le miroir. Des écrivains et écrivaines y racontent la relation qu’ils entretiennent avec l’un de ces personnages, quel dialogue ils ont noué ensemble, quelle incidence il ou elle a eue sur leur vie.
Il ne s’agit pas de commenter un récit, mais de raconter une expédition le long de la frontière de l’imaginaire. Et, ce faisant, de montrer comment les mondes s’entremêlent – en donnant envie, peut-être, d’aller à la rencontre d’une œuvre. 

Rencontre avec Sibylle Grimbert 
- le 20 novembre à 20h à la Maison Victor Hugo, à Paris, dans le cadre du festival Paris en toutes lettres.

“Ce petit livre délicieux, superbement écrit, explore avec délicatesse ce qu’il peut y avoir de farfelu en chacun de nous – il faut le lire comme on lit un manuel de survie.” 
Iegor Gran

“Un récit délicieux et tendre. Vade-mecum pour aller de l'avant mais de travers.”
Philippe Touron, librairie Le Divan

“Au pays des Pnines est un guide de voyage dans un pays qui serait uniquement composé de personnes qui sont faites sur le même modèle, inadaptées, gauche, extrêmement gracieuses, délicates malgré tout, obsessionnelles”, par “une autrice très délicate, à l'ironie subtile”.
Raphaëlle Leyris, Le Masque et la Plume

“Un petit bijou sur cette maladresse des distraits qui vaut toutes les grâces.”
Sean James Rose, Livres Hebdo

“Un guide pour ne pas être trop dépaysé quand on abordera (le) pays des Pnines, cet univers d’êtres prétendument anormaux mais si séduisants moralement.”
Mathieu Lindon, Libération

“Il faut un grain de folie pour apprécier cet Au pays des Pnines. Aimer les êtres un peu gauches, souvent en retard, rarement bien mis, mais infiniment attendrissants.”
Cécile Dutheil de la Rochère, En attendant Nadeau

L'auteur

Sibylle Grimbert

Sibylle Grimbert

Sibylle Grimbert est l’auteure de douze romans, dans lesquels elle explore les identités incertaines, les névroses ordinaires et met en scène une relation d’étrangeté à la réalité.  En 2022 paraît son onzième roman, Le Dernier... Lire plus...

Au pays des Pnines

Au pays des Pnines

Sibylle Grimbert

L’écrasante majorité des Pnines vivant loin de leur patrie, il est probable que vous en ayez rencontré là où vous habitez et, puisque la curiosité, le goût des voyages sont assez développés, que vous désiriez un jour visiter leur pays. Cet ouvrage a pour but de vous aider à vous y préparer, aussi bien physiquement que nerveusement, tant le dépaysement peut se révéler déstabilisant.
Tout d’abord, vous risquez en arrivant de souffrir d’un étourdissement assez semblable à un mal de mer. Ne vous inquiétez pas, avec un peu d’exercice, cela passera. Il est à noter que personne n’a jamais su déterminer qui a influencé l’autre, entre la géographie tout à fait singulière de ce territoire, comme nous le verrons, et le peuple pninien, dont le caractère enclin à une excessive rêverie écrase tout ce que la réalité lui offre. Mais je suppose que c’est une question que suscitent les nations du monde entier.
Il est vrai que le pays – bien que loin de toute zone sismique – baigne dans une sorte de très léger tremblement, comme si l’air, en s’évaporant sur son sol, la lumière, en se réfractant, formaient une buée huileuse. Sans doute cela cause-t-il ce sentiment que les choses ne sont pas exactement à la place où elles devraient être, qu’elles migrent presque impercep­tiblement. Par chance, vous direz-vous, au moins le font-elles toutes ensemble, de sorte qu’il n’y a pas de carambolage. En vérité, les Pnines étant une nation en exil, qui ne revient chez elle que pour les vacances, cette volonté désarmante des choses à vouloir toujours s’ébranler est assez naturelle. Le pays tout entier glisse à côté de l’endroit exact indiqué par ses coordonnées géographiques. Le phénomène est connu et sans danger – d’ailleurs, n’avez-vous pas atterri sans encombre ? Réjouissez-vous : tout tremble, donc vous êtes arrivé à destination.
 
Une fois dans la zone de livraison des bagages, deux remarques s’imposent.
1. Si vous récupérez vos affaires, cela voudra simplement dire que vous n’avez pas encore été contaminé par l’esprit pninien.
2. Puisque vous serez désormais certain d’être toujours identique à celui que vous étiez avant de partir, je vous conseille de vous arrêter quelques instants pour le plaisir d’observer les Pnines de retour chez eux. Cela vous offrira une première expérience du pays très révélatrice.
Les valises tournent comme il se doit, mais aucun Pnine de votre vol ne les saisit. À l’inverse, ils les regardent, ahuris, entrer et sortir d’un côté et de l’autre du tapis, sans paraître reconnaître la leur. Cependant, les bagages ne sont pas, comme le plus souvent, noirs avec le systématique nœud rouge que dans notre candeur nous fabriquons pour les distinguer les uns des autres. Non, tous ont ici des formes originales produites par une usure singulière et des couleurs incertaines uniques, qu’expliquent les nombreux autocollants de compagnies aériennes, routières ou ferroviaires mal décollés. Dès lors, tandis qu’à vos yeux aucun sac n’équivaut à un autre, aucun non plus ne semble appartenir aux Pnines présents. Une rapide évaluation vous permet d’établir pourtant que leur nombre correspond à celui des passagers attendant d’être livrés. Le numéro du vol est le bon : pour preuve, vous-même avez votre valise contre votre pied.
Les Pnines, femmes, enfants, hommes, se mettent à s’agiter. Ce peuple étant assez grand, athlétique, mais en même temps languide et mou, comme si les Pnines naissaient bâtis pour le 100 mètres haies et démarraient dès leur premier biberon une évolution rapide vers l’indolence, toute la salle des livraisons paraît s’être remplie non pas de roseaux dynamiques que le vent du désagrément secouerait, mais de plantes tropicales grasses qu’une tempête de stupeur remuerait à peine. Stupeur, en réalité, très surprenante si l’on considère la banalité, ou plus exactement la normalité des problèmes de livraison dans la vie de tout Pnine qui se respecte.
À cela s’ajoute une forte proportion de peaux nues, puisque la plupart des hommes sont « idéalement chauves ». Je dois cette formule et celles qui suivront à Vladimir Nabokov, le mémorialiste de quatre années (1950-1954) du premier et du plus célèbre des Pnines, Timofey Pnine. Russe exilé en France après la révolution bolchevique, et depuis 1940 aux États-Unis, Timofey enseigne le russe, dans une université américaine « assez provinciale », à une minuscule poignée d’élèves.
Finalement, bien qu’aucun gong n’ait résonné dans la pièce, que pas un seul employé de l’aéroport ne soit apparu pour expliquer que les valises en train de se mouvoir doucement sont toujours identiques à celles qui tournaient à votre entrée, tous nos Pnines éberlués, soudain épuisés ou gagnés par la fatalité de cette répétition immuable des mêmes situations, attrapent un sac à la manière dont un joueur choisit les chiffres pour sa grille de loto, c’est-à-dire en caressant l’espoir que le hasard lui soit cette fois favorable.
Les jours suivants, ainsi que les petites annonces le révéleront sur les réseaux sociaux, se passeront pour chacun des voyageurs à chercher le propriétaire de la valise qu’il a amenée chez lui et à débusquer le Pnine qui a emporté la sienne – il s’agit très rarement de la même personne, mais c’est là une question universelle de statistiques, pas une caractéristique pninienne.
À ce moment-là, deux jours se seront écoulés pour vous dans le pays. Si vous suivez les conseils pratiques qui se trouvent à la fin de ce volume, vous aurez pris du Primpéran (le médicament que l’on donne aux enfants pour éviter qu’ils ne soient malades en voiture) et quelques leçons de yoga. Débarrassé de la désagréable nausée, le tremblement du paysage vous sera devenu familier, d’autant qu’en principe vous aurez acquis des réflexes simples propres à stabiliser votre vision.
Par exemple, conscient que les objets ne sont jamais tout à fait ce qu’ils prétendent être ni où ils prétendent se trouver, vous aurez pris l’habitude de pivoter légèrement avant de poser la main sur eux pour, en amont de votre geste, le décaler. Vous aurez aussi, bien sûr, appris auparavant à vérifier que le cordon d’ouverture du rideau de votre chambre déclenche le seul rideau et non, de surcroît, l’ouverture d’une porte au bout du couloir pour permettre les courants d’air. Au bout du compte, après cette brève période d’adaptation, le mieux serait de vous lancer dans la découverte de la ville.
Le mot est au demeurant très exagéré ; « ville » n’est ici à entendre que comme entité administrative. Le territoire est une grande campagne où des maisons de bardeaux sont séparées les unes des autres par des bois, parfois de trois rangées d’arbres seulement, qui s’élargissent plus loin en forêts. Les maisons évoquent les grands chalets en chêne à deux ou trois étages des villes de villégiature scandinaves ou baltes. Les balcons sont sculptés, ainsi que la bordure des toits. Des volets verts se détachent sur le chêne des murs et se confondent aux branches qui entourent les maisons, si bien que celles-ci font penser à une végétation nouvelle, de forme carrée, non encore répertoriée par les botanistes.
Il est peu de lieux aussi beaux que le mélancolique territoire pninien. C’est tellement bucolique et délicat que la langue des Pnines – ses intonations gazouillantes pleines de consonnes mouillées – vous paraîtra être à l’origine du pépiement des oiseaux. Et, tandis que votre pensée flottera autour de cette idée, que vous vous demanderez qui des oiseaux ou des Pnines ont pépié en premier, soudain frappé par la révélation vous taperez votre front avec votre paume, renversé par l’évidence quasi scientifique de la ressemblance entre le Pnine moyen et le dodo, le dodo dans sa splendeur irénique, dans son essence heureuse d’avant sa disparition, quand sa petite île avait tout du paradis terrestre sans prédateurs, au point qu’il avait eu le génie paresseux de se défaire d’ailes lourdes, encombrantes, devenues inutiles.
Pour finir votre promenade ce jour-là, peut-être déciderez-vous de lire le journal local ou de regarder les informations à la télé nationale. Ne soyez pas choqué : tout aura entre trois jours et une semaine de retard. Les Pnines vivent ainsi. Cela peut s’expliquer par une vieille méfiance envers le principe même d’actualité. D’après eux, il ne sert à rien de savoir des choses désagréables et sur lesquelles, surtout, nous n’avons aucune influence immédiate. Cela gâche des journées que l’ignorance peut contribuer à laisser pures et tranquilles. Apprendre les mauvaises nouvelles avec retard les amortit, les transforme en un vieux pneu crevé. En revanche, les bonnes nouvelles, insensibles au temps qui ne peut ternir leur beauté, ont gardé leur souffle frais, leur drôlerie, si bien qu’on ne perd rien en les apprenant après un certain délai. Le but de cette stratégie est de vivre protégé de cette chose compliquée, incompréhensible et aléatoire qu’est la vie, avec ses remous, son mouvement, ses montées et ses descentes.
Sans doute, après le journal éventé, ne tarderez­-vous pas à croiser des Pnines, ne serait-ce qu’à la terrasse du café où vous êtes assis. Vous les verrez alors parler entre eux, souriants et paisibles, chacun devant sa tasse emplie d’un liquide chaud dans laquelle il ajoutera du sucre. À ce moment-là, tous devraient avoir retrouvé leurs valises, de sorte que vous devriez pouvoir entrevoir quelque chose du Pnine au naturel, en un mot : du Pnine en liberté.
Il est probable que vous les entendiez échanger des nouvelles de leurs enfants, comme le font tous les peuples. Vous constaterez en revanche que les Pnines sont toujours interloqués. Toutes les évolutions, morales, physiques, temporelles, même les plus ordinaires, les laissent démunis. Ce qui, somme toute, n’est pas surprenant dans un monde qui cultive de façon si acharnée l’art du retard. Leurs enfants, en général élevés à l’étranger, sont une source intarissable de perplexité. Vladimir Nabokov a ainsi rapporté cette remarque d’un autre Pnine (Porochine) à propos des siens : « Mes jumeaux sont exaspérants. Quand je les vois à la maison au petit déjeuner ou au dîner, et que j’essaie de leur dire les choses les plus intéressantes, les plus passionnantes, quand j’essaie, par exemple, de leur parler de l’autonomie administrative des gouvernements locaux issus de l’élection dans l’Extrême-Nord russe au XVIIe siècle, ou, mettons, de l’histoire des premières écoles de médecine russe […], ils quittent simplement la table et vont dans leur chambre écouter la radio. »
Pourtant, il est à parier que ces jeunes Pnines, qui causent chagrin et incompréhension chez leurs parents, deviendront eux aussi en vieillissant des Pnines ahuris par l’indifférence de leur progéniture devant des sujets de conversation aussi amusants que l’évolution des tubes de variété à la radio entre janvier 1951 et septembre 1953 en fonction des nouvelles tendances de coloration des cheveux féminins chez les coiffeurs du centre-est français. Mais que dire ? C’est un impondérable de la vie des Pnines.

 

Ce livre est disponible en librairie au prix de 13.90 €

ISBN papier : 9782850612763

Acheter le livre en numérique au prix de 9.99 €:

.epub / .mobi
Au pays des Pnines

Au pays des Pnines

Sibylle Grimbert
epub / mobi
Téléchargements

Vous pouvez acheter des livres en format epub ou mobi sur notre site. C'est aussi une manière de soutenir notre développement.

×
lecture en ligne
Au pays des Pnines

Au pays des Pnines

Sibylle Grimbert
premierparallele.fr
Lecture en ligne

Vous pouvez lire nos livres directement sur écran, sur notre site. C'est aussi une manière de soutenir notre développement.

×
ISBN numérique : 9782850612770

Nos livres numériques sont disponibles dans tous les formats.

Nous vous les proposons sans DRM, c'est-à-dire que vous pouvez les lire sur autant de supports que vous le souhaitez si vous les achetez directement sur notre site.

Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas les diffuser sans autorisation.

Acheter nos livres sur notre site

Vous pouvez acheter nos livres directement sur notre site, sous deux formats :

 Lire en ligne (sur l'écran de votre ordinateur)
Vous pouvez lire en ligne (« en streaming ») en vous créant un compte à la rubrique « se connecter » : vous retrouverez votre bibliothèque personnelle chaque fois que vous vous connecterez sur Premier Parallèle.

 Télécharger nos livres numériques (lisibles sur tous les supports)
En cliquant sur .epub / .mobi, vous pouvez télécharger directement nos livres (.mobi si vous avez une Kindle, .epub pour tout autre support) et les lire sur votre liseuse, votre tablette ou votre téléphone. Vous pouvez également les lire sur un ordinateur en téléchargeant Calibre ou Adobe Digital Edition.

Acheter nos livres numériques dans une librairie en ligne

Vous pouvez acheter nos livres sur les librairies en ligne pour les télécharger directement sur votre tablette, votre liseuse ou votre téléphone :

  • Vous possédez une Kobo : vous pouvez télécharger nos livres sur le site de Kobo ou de la Fnac.
  • Vous possédez un iPad ou un iPhone : vous pouvez télécharger nos livres sur iTunes
  • Vous possédez un Kindle : vous pouvez télécharger nos livres sur Amazon.
  • Vous possédez un terminal Samsung : GooglePlay a ce qu'il vous faut.
  • Vous possédez tout autre terminal de lecture : rendez-vous sur epagine.fr

Des questions ?

Vous trouvez tout cela compliqué? Ecrivez-nous, nous vous répondrons très vite.

×
×

Voir tous les livres