Le Coureur et son ombre salué par la critique

Olivier Haralambon tient chronique dans Le Monde à l'occasion du Tour de France. « Beaucoup a été écrit sur le vélo mais jamais, nous semble-t-il, les émotions de la première sortie, le frisson de la course, l’exaltation procurée par la pente et la douleur qui remonte des jambes n’avaient été si bien interprétées, décortiquées. » écrit Clément Guillou, dans les colonnes du quotidien.

Elisabeth Quin, qui l'a invité sur le plateau du 28 Minutes (Arte) a souligné les "pages remarquables sur le peloton" tandis qu'Eric Naulleau (qui en avait fait l'invité surprise de sa dernière émission de la saison sur Paris Première) a redit que c'était « l'un des plus beaux livres » qu'il ait lu ces dernières années.

Giulia Foïs l'a reçu sur France Inter en compagnie de Marc Meilleur, motard sur le Tour. Elle a qualifié son livre d'« ovni entre la déclaration d'amour et le traité métaphysique ». Réécouter l'émission :

Voici quelques extraits des critiques parues sur ce livre :

« C’est un livre silencieux, sans klaxons ni caravane, qui célèbre la poésie de la pédale et loue "le cuir salé de la selle". Une telle  notation – et d’autres aussi succulentes ayant trait au vélo flottent à la surface laquée comme un cadre de ce livre merveilleux – suffit à nous dire que nous sommes en présence d’un écrivain. » Christian Laborde

« Loin de la monotonie de la performance sportive et du spectacle huilé de la compétition, Olivier Haralambon vante les vertus d’une pratique modeste, intériorisée. Il raconte une lente sculpture de soi sur l’asphalte et l’exploration d’un secret à la charnière de l’âme, du mollet et des abdominaux. » Philippe Garnier, PhiloMag

« Un livre comme rarement on en aura lu sur le cyclisme. L'un des tout meilleurs. (...) Tour à tour ventriloque et poète, (Olivier Haralambon) fait parler la psyché, les muscles, les boyaux et l'épiderme. » Le Matricule des Anges

« C'est à la fois une déclaration d'amour et un traité métaphysique, où la précision des mots, la tournure complexe des phrases, épousent les variations les plus subtiles de l'état d'esprit du coureur cycliste. » David Le Bailly, L'Obs

« Quel grand livre magistral ! Olivier Haralambon est le seul à être passé sur ces chemins. Il écrit les choses invisibles, ce monde muet qui est nôtre. La fin est magnifique, et j'ai les larmes aux yeux. » Philippe Bordas

« Gorgé de bonheurs d'écriture, Le Coureur et son ombre contient le souffle littéraire de l'indicible, du ressenti corporel rarement exprimé avec autant de justesse. » Bernard Morlino, Le Magazine littéraire

« Le livre d'Haralambon, en tant que genre, vaut toutes les nourritures célestes, à la fois oniriques et poétiques, d'une précision chirurgicale côté gestes et appréhension de la machine comme prolongement de son être, il parvient, servi par une écriture hors normes, à retranscrire toutes les subtilités jusqu'alors a peine entr'aperçues. Un miracle de littérature au service de la Petite Reine, rarement aussi bien honorée. » Jean-Emmanuel Ducoin, L'Humanité

« Servi par une langue époustouflante d'exigence et de précision, Le Coureur et son ombre raconte l'aventure d'un homme magnifiquement "infirme de sa distance au monde" Estelle Lenartowicz, Lire.

« Une merveille », « entre Jankelevitch et Antoine Blondin ». François Angelier, sur France Culture :

Un livre « d'une force inouïe », « qui nous débarrasse d'énormément de préjugés », et grâce auquel on comprend que le vélo « est le produit de la pensée, pas du sport », Elisabteh Philippe, La Dispute, France Culture :

« On se laisse bercer par ce récit, par ses souvenirs sensibles et même érotiques (...) l'exploration d'une empreinte, d'une onde laissée sur un corps. » Géraldine Mosna-Savoye dans Les nouveaux chemins de la connaissance, France Culture.

« Quand la petite reine devient poétique et métaphysique… A quelques jours du Tour de France, lisez Le coureur et son ombre, d’Olivier Haralambon, vous ne regarderez plus ce sport comme avant… », la chronique de Joy Raffin sur France Inter.

« Tout l’empire du cyclisme tient dans le cadre étroit de 142 pages. Ici pas de tradition, pas d’exploits, mais du verglas, des feuilles mortes, des hivers noirs. De tous les livres lus sur le 53 X 12, le seul qui plonge le lecteur comme une gueuse dans les profondeurs de la reconnaissance de la mémoire de l’enfant que fut l’auteur, cycliste, journaliste et assurément grand écrivain. Haralambon ne fait pas aimer le vélo, il le fait comprendre et alors tout s’éclaire. Un coup de foudre littéraire et en demeure frappé. Saluons bien bas l’interprète supérieur d’une langue que nous possédions qu’en partie, nous les accrédités-discrédités de l’asphalte brûlant. »  Jean-Louis Le Touzet

« Olivier Haralambon a commis la transgression ultime en nous dévoilant tout. Son livre, ramassé et dense, plonge, puise, creuse au plus profond de l’âme cycliste. Il fait entrer dans la chair, les pores, les ongles et les entrailles de l’homme, dans les rouages, la matière et l’énergie de sa machine. Il fait glisser le vent sur la peau, mordre la douleur de l’effort dans les muscles. Ses lignes travaillées, effilées, ont sur le lecteur l’effet d’aspiration d’une échappée bien menée. » François Thomazeau.

« Enfin quelqu’un qui parle du vélo comme objet érotique. » Stéphane Deschamps, Les Inrocks.

« Dans cet essai remarquablement exigeant, les mots sont pesés, choisis et préparés comme un menu d’avant-course. Aussi, dès le départ, non seulement on lit ligne après ligne comme on se remémore filer les marques au sol des bords de route, mais on superpose à celles de l’auteur ses propres images panoramiques de paysages défilant, ses propres références. Des premiers instants de liberté en équilibre sur deux roues à la vanité de héros trompe-la-mort, ce livre n’emprunte rien aux poncifs du genre, sinon pour les explorer jusqu’à l’os qui coince. » Olivier Villepreux, Contre-pied, le sport où on ne l'attend pas.

« Lire Le coureur et son ombre, lentement et voir les paragraphes se déplier, délicatement. Un grand texte. Sans folklore. Jamais peut-être le cyclisme n'aura produit pensée si intime, si proprement singulière et pudique, tout à la fois. » François Paoletti, Ecrire le sport.

« Un livre qui traduit comme rarement la dimension introspective de cette discipline très éprouvante et riche en paradoxes. (...) Une lecture formidablement dopante. » Richard Gaitet, Radio Nova

« C'est un texte étonnant: une analyse autant qu'un témoignage, une déclaration d'amour comme une psychanalyse du corps et du vélo. Ancien coureur cycliste, Olivier Haralambon publie une étude du corps dans l'effort et de la magie de la course cycliste, une échappée au coeur du peloton et de la découverte de soi. Frissons de plaisir garantis ! » Librairie Delamain.

« Olivier Haralambon fut coureur cycliste et "enfant de la pédale" dès 13 ans, son acuité pour décrire le vélo n'a pas d'égal. Pour lui, la bicyclette est l'appendice d'un corps qui vit, d'un corps en mouvement. Et c'est ainsi qu'un flux sanguin traverse chaque pages et irrigue celui qui les lit. » Librairie Coiffard.


par sophie | 12 jui 2017

Le Coureur et son ombre salué par la critique

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