À lire dans Le Monde

« Par un jeu de miroirs maîtrisé de bout en bout, cette dimension personnelle de sa démarche littéraire l’aide à offrir un superbe portrait de "l’adversaire" : Lagos. Lagos et ses bidonvilles. Lagos et ses riches. Lagos et la confrérie des gardiens de parking, des vendeuses de rue, des anonymes au sourire et à la colère faciles… Lagos et son bruit, sa pollution, son pétrole. (...)
Comme elle, le lecteur finit par se laisser engloutir. Un jour, il se dit qu’une ville si étouffante, si corrompue, est décidément irrespirable, au propre comme au figuré. Un autre jour, il brûle de partir à son tour à la rencontre des personnages attachants de Manuwa Street, ces gens de peu habitués à "souffrir et sourire", comme le chantait, dans les années 1970, l’icône nationale, Fela Kuti.»


par amelie | 22 avr 2021

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